Magnificat de Rutter par le Choeur Vittoria et la musique des équipages de la flotte de Brest

Publié le par Sylvain

Le temps étant maussade sur toute l'île de France ce week end et pour la semaine à venir, je vous propose, non pas un tennis couvert ou un ciné, mais un concert bien au chaud et de qualité:
Le choeur Régional Vittoria d'Ile de France, dirigé par Michel Piquemal, et la musique des équipages de la flotte de Brest, dirigée par Didier Descamps, interprètent Le Magnificat de John Rutter.

Le 9 novembre à 16h en l’église Saint-Louis des Invalides,
le 16 novembre à 16 h en l’église Notre-Dame du Travail
et du 13 au 15 novembre en Île-de-France (Chaville, Coignières, Coulommiers).

Mais au fait, qui est ce Rutter et qu'est ce que ce Magnificoua ??

Né à Londres en 1945, fils aîné d’un scientifique et petit-fils d’un ingénieur, le compositeur John Rutter appartient à la tradition liturgique anglaise. Adolescent, on le retrouve successivement choriste à Highgate School, organiste puis chef de chœur de la Clare College Chapel Choir. Ainsi c’est tout naturellement qu’il s’oriente vers la musique à caractère religieux.
Si certaines de ses œuvres sont très simples, d’autres nécessitent d’importants efforts de la part des chanteurs. Cependant, John Rutter a toujours fait en sorte que ce qu’il écrit puisse être chanté par une chorale d’église digne de ce nom. Cette préoccupation explique en partie le succès de sa musique auprès des chorales et de leurs audiences. Les harmonies sont agréables à écouter les accords simples, mélodieux et aisés à retenir – une manière que le compositeur revendique pleinement.

Compositeur d’opéras pour enfants et de différents morceaux pour orchestres, c’est grâce à ses œuvres pour chorales que John Rutter connaît une consécration internationale.
Ses Requiem, Magnificat, Te deum, Psalmfest et hymnes sont chantés partout dans le monde anglophone et ailleurs, souvent dirigés par le compositeur lui-même.
John Rutter a enregistré la plus grande partie de son œuvre sous son propre label (Collegium Records) avec les Cambridge Singers, un ensemble professionnel qu’il a fondé en 1981 en compagnie d’anciens élèves, issus notamment du Clare College Chapel Choir.
Aujourd’hui, John Rutter voyage beaucoup pour diriger ses propres œuvres, mais il se consacre surtout à la composition.
Il a récemment reçu de nombreux prix et distinctions, dont le Lambeth Doctorate of Music en 1996, des mains de l’archevêque de Canterbury en reconnaissance de sa contribution à la musique sacrée.
Source : Freeglossary.com/adaptation Daniel Fattore


Le Magnificat  a été créé au Carnegie Hall de New York par le Manhattan Chamber Orchestra, des chœurs et la soprano Patricia Forbes, le 26 mai 1990, sous la direction du compositeur. Le Magnificat, le cantique de la Vierge Marie, faisait traditionnellement partie de l’antique rite des Vêpres dans l’église romaine médiévale. Après la Réforme, il devait être intégré aux services en soirée des églises luthériennes et anglicanes.
Ce texte a été mis en musique plus souvent que tout autre texte liturgique (exception faite de l’ordinaire de la messe), notamment par Giovanni Pierluigi da Palestrina, Claudio Monteverdi, Wolfgang Amadeus Mozart (dans ses Vêpres solennelles d’un confesseur, interprétées par Sympholies vocales l’année dernière) et Johann Sebastian Bach, source d’inspiration pour John Rutter.

Tout comme Bach avait choisi d’intercaler quelques numéros supplémentaires dans le texte original du Magnificat, Rutter y glisse un Sanctus (de l’ordinaire de la messe), un Sancta Maria et une page musicale d’une grande beauté, « Of a Rose, a Lovely Rose », qui reprend l’image de la rose comme métaphore de la Vierge Marie; ce qui porte à 7, les mouvements de cette oeuvre.
Rutter a décrit dans ses notes de l’œuvre qu’il souhaitait recréer dans son Magnificat l’atmosphère des nombreux festivals méditerranéens dédiés à Marie.

Publié dans Concerts

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